Mercredi soir, au Dôme de Paris, plus de 4 000 personnes se sont rassemblées autour du collectif « Agir ensemble » pour un meeting choc : « Pour la République… La France contre l’islamisme ». Deux membres du gouvernement Bayrou, Bruno Retailleau et Manuel Valls, ont pris la parole dans une ambiance électrique. Sur scène, élus, intellectuels et artistes ont dénoncé à l’unisson la progression du danger islamiste et appelé à une réaction nationale ferme et déterminée.
« Ne jamais rien céder » face au séparatisme islamiste
Bruno Retailleau a ouvert la soirée en fustigeant « le seul séparatisme qui menace aujourd’hui la République : l’islamisme ». Le ministre de l’Intérieur a appelé à un « serment du Dôme » : ne jamais baisser la garde face à une idéologie qu’il compare au fascisme. Le soutien à Boualem Sansal, emprisonné en Algérie, a également été un moment fort, tout comme la dénonciation du port du voile dans les compétitions sportives, que Retailleau a qualifié d’« incompatible avec l’esprit républicain ». Chaque phrase a été ponctuée par des salves d’applaudissements, dans une salle galvanisée.
Mélenchon et LFI dans le viseur, la gauche absente
Manuel Valls a pris la suite en ciblant frontalement La France insoumise, accusée d’avoir « fait de l’antisionisme et de la haine d’Israël un fonds de commerce électoral ». Il a dénoncé « les discours qui excusent, relativisent ou détournent les yeux », évoquant l’antisémitisme rampant et le climat de violence idéologique. L’absence de la gauche à ce rendez-vous n’a pas été ignorée, et les huées ont fusé à la simple évocation de Jean-Luc Mélenchon. La sœur de Samuel Paty, Mikaëlle, est également intervenue pour rappeler que « le silence face à l’islamisme est une faute morale ».
La soirée s’est conclue dans une ferveur républicaine, où les mots d’ordre étaient clairs : unité, lucidité et action. Le combat contre l’islamisme est lancé, et il dépasse désormais les clivages partisans.
