La réouverture tant attendue de Notre-Dame de Paris, prévue les 7 et 8 décembre 2024, s’accompagne d’un dispositif de sécurité exceptionnel. Inspiré de celui déployé lors des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques, ce plan vise à garantir la protection des participants et des spectateurs face à un « très haut niveau de menace terroriste », selon Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, interrogé par Le Parisien. Plus de 40 000 visiteurs sont attendus sur les quais proches de la cathédrale, tandis que seuls les invités accrédités pourront accéder au parvis et à l’édifice, dont la capacité est limitée à 3 000 personnes.
Un périmètre sous haute surveillance
Le dispositif de sécurité comprendra un périmètre antiterroriste renforcé couvrant l’île de la Cité et une partie des quais de la Seine, de Tournelle au pont Neuf. Tous les commerces de la zone seront fermés, et plusieurs stations de métro seront temporairement hors service pour prévenir tout risque d’incident. Une « zone aménagée » sur les quais permettra d’accueillir le public, dans un espace strictement encadré. Par ailleurs, les prestataires et techniciens accédant au site seront soumis à des contrôles approfondis, avec une attention particulière aux quelques centaines d’intervenants impliqués dans l’événement.
Une mobilisation massive pour un événement mondial
Des « milliers » de policiers, gendarmes, et militaires du dispositif Sentinelle seront déployés pour sécuriser cet événement d’envergure internationale, auquel participeront une cinquantaine de chefs d’État. Laurent Nuñez a souligné l’importance de cette mobilisation, précisant qu’aucune menace directe n’a été identifiée, mais que le contexte exige une vigilance accrue. « Ce sera un moment regardé dans le monde entier », a déclaré le préfet, insistant sur la nécessité d’une organisation irréprochable pour garantir la sécurité et le bon déroulement des cérémonies.