Renaissance prépare son congrès avant le 30 novembre

Entrevue 1

Le parti présidentiel Renaissance a confirmé que son congrès se tiendra avant le 30 novembre, conformément à ses statuts, a annoncé Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti, lors d’une réunion du bureau exécutif jeudi matin. Bien que Séjourné n’ait pas précisé s’il envisagerait de briguer un nouveau mandat à la tête de Renaissance, il a souligné l’importance de préparer la rentrée politique sans précipiter le calendrier interne.

Des figures politiques absentes et des alliances en discussion

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, qui avait envisagé un temps de prendre la tête du parti avant de se désister, n’a pas assisté à la réunion en raison des Jeux olympiques débutant ce vendredi. Darmanin avait précédemment exprimé sa surprise quant au maintien de Séjourné à la tête de Renaissance.

Pendant ce temps, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, souvent mentionné comme potentiel successeur à la présidence du groupe à l’Assemblée nationale, a défendu le parti contre les critiques tout en le remerciant pour son implication durant la campagne législative. Attal a réitéré son opposition à une coalition gouvernementale s’appuyant uniquement sur la droite et a appelé à une collaboration avec les sociaux-démocrates.

Unité et clarification politique demandées

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a insisté sur l’importance de maintenir l’unité et de ne pas renier sept années d’action, notamment en matière de stabilité fiscale. Il a également exprimé la nécessité d’une clarification politique rapide concernant le futur gouvernement qui remplacera l’équipe actuelle démissionnaire. Emmanuel Macron, quant à lui, a déclaré qu’il ne formerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, prévue mi-août.

Réactions au sein de la macronie

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a critiqué ceux qu’il qualifie de « macronistes honteux » et fustigé les députés absents lors du vote pour les secrétaires du bureau de l’Assemblée nationale, remporté par la gauche. Concernant la future coalition gouvernementale, Muselier a exprimé ses doutes sur la possibilité d’une alliance avec les socialistes en raison de leur engagement dans le Nouveau Front populaire. Toutefois, il a affirmé qu’une collaboration avec Laurent Wauquiez, leader des députés de la droite, était envisageable pour trouver des solutions communes.

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