François Ruffin, député sortant et candidat aux élections législatives, a déclaré que Jean-Luc Mélenchon est un « boulet » et un « obstacle au vote ». Ruffin a annoncé qu’il ne siégerait plus dans le groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée s’il est réélu dimanche.
« On a vécu trois semaines dures parce qu’on a un boulet. Vous l’avez entendu. C’est Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon comme obstacle au vote, » a déclaré Ruffin à l’AFP le jeudi 4 juillet. Selon lui, dans les régions populaires de province comme la Somme, la figure de Mélenchon serait un frein significatif pour attirer les électeurs.
Sécurité renforcée pour le second tour
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé la mobilisation de 30 000 policiers et gendarmes pour le second tour des élections. Sur France 2, Darmanin a précisé que 5 000 fonctionnaires seraient déployés à Paris et en banlieue pour empêcher les troubles provoqués par « l’ultragauche ou l’ultradroite ».
Marine Le Pen dénonce un « parti unique »
Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (RN), a critiqué ce qu’elle appelle un « parti unique » cherchant à maintenir le pouvoir en place contre le RN. Sur BFMTV, Le Pen a défendu les candidats de son parti, affirmant qu’il s’agit de « braves gens » malgré la présence de quelques « moutons noirs ». Elle a également déploré le traitement des électeurs du RN, qu’elle considère comme des « parias ».
Condamnation de l’agression de Prisca Thevenot
La classe politique a unanimement condamné l’agression de Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, et de deux membres de son équipe lors d’un collage à Meudon (Hauts-de-Seine). Gabriel Attal a réagi en affirmant que « la violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie ». Jordan Bardella et Fabien Roussel ont également exprimé leur soutien à Thevenot, dénonçant les violences physiques et verbales.
Gérald Darmanin se prononce contre La France Insoumise
Lors de son passage dans l’émission « Télématin » sur France 2, Gérald Darmanin a réaffirmé son opposition à La France insoumise. Bien qu’il considère qu’il est nécessaire de faire barrage au RN, Darmanin a insisté sur le fait que cela ne doit pas se faire en votant pour un candidat de LFI.
Contexte Politique tendu
Les déclarations de François Ruffin interviennent dans un contexte politique tendu, alors que les partis se préparent pour le second tour des élections législatives. Ses critiques envers Jean-Luc Mélenchon et sa décision de se distancier de La France insoumise pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique électorale dans la Somme et au-delà.