Rassemblements en soutien à Gisèle Pelicot : « Merci pour votre courage »

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Des centaines de personnes se sont rassemblées ce samedi 14 septembre dans plusieurs villes de France pour exprimer leur soutien à Gisèle Pelicot, devenue une figure emblématique de la lutte contre les violences sexuelles et la soumission chimique. Âgée de 71 ans, elle a courageusement refusé le huis clos lors du procès de son ex-mari, accusé de l’avoir droguée et agressée pendant dix ans avec la complicité de plusieurs individus.

Un élan de solidarité à travers le pays

À Paris, Marseille, Lille, Nice et bien d’autres villes, les manifestants ont brandi des pancartes avec des messages tels que « La honte doit changer de camp » ou « Tous avec Gisèle Pelicot ». Amy Bah, du collectif NousToutes, a déclaré sur France Inter : « Merci pour votre courage, on vous admire énormément. Grâce à vous, ça va inciter les femmes à aller parler. »

Anna Toumazoff, militante féministe à l’initiative de ces rassemblements, a souligné l’importance de cette mobilisation : « On voyait que c’était un sujet qui animait énormément les conversations, y compris chez les personnes qui n’étaient pas forcément coutumières des discussions féministes. Gisèle est une figure de courage, son refus du huis clos est un symbole extrêmement important. »

Ce mouvement national témoigne d’une prise de conscience collective et d’une volonté de lutter contre les violences faites aux femmes. Les participants aux rassemblements espèrent que le courage de Gisèle Pelicot encouragera d’autres victimes à s’exprimer et contribuera à changer les mentalités.

Un procès sous les projecteurs

Le procès, qui se tient à Avignon et doit durer jusqu’à fin décembre, est pour l’instant suspendu en raison de l’état de santé du principal accusé. Néanmoins, la décision de Gisèle Pelicot de rendre le procès public est saluée comme un acte fort qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences sexuelles.

La mobilisation autour de Gisèle Pelicot est le reflet d’une société qui aspire à plus de justice et de respect pour les victimes. Comme le souligne Anna Toumazoff, « la honte doit changer de camp », et ces rassemblements sont un pas important dans cette direction.

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