Raquel Garrido : L’après n’est pas un nouveau parti politique mais un « un espace sain, respirable » loin du « chef charismatique »

Entrevue 1

Raquel Garrido, ancienne députée LFI de Seine-Saint-Denis, a expliqué samedi 13 juillet sur franceinfo les raisons qui ont poussé elle et d’autres anciens Insoumis à créer un nouveau mouvement, nommé « L’Après » (Association pour une République Écologique et Sociale). « On avait besoin d’un espace sain, respirable, qui repose sur un respect des militants », a-t-elle affirmé.

Besoin de s’organiser différemment

Évoquant la nécessité de s’organiser autrement, Raquel Garrido a souligné qu’il était devenu impératif de créer ce mouvement. Elle a précisé que « L’Après » n’est pas un parti politique, mais un cadre de réflexion intellectuelle orienté vers la pratique politique. Un adhérent de l’association peut d’ailleurs appartenir simultanément à un autre parti politique. « On veut mettre notre expérience au service du pays », a-t-elle ajouté, en insistant sur la vocation de « L’Après » à être un trait d’union.

Une réponse à une demande

Raquel Garrido a déclaré que ce mouvement a été lancé en réponse à une demande émanant de centaines de personnes. Ces personnes cherchaient un cadre de délibération ouvert et bienveillant, qu’elles ne trouvaient pas au sein de La France insoumise et de la gauche en général. « À La France insoumise, on est une sorte de pion dans un univers gazeux avec un chef charismatique », a-t-elle dénoncé, critiquant le manque d’espace pour la délibération et l’expression des militants.

Un espace pour la pratique politique

« L’Après » se veut donc être un espace où la réflexion intellectuelle et la pratique politique peuvent se conjuguer dans un environnement respectueux des militants. Ce nouveau mouvement, lancé par Alexis Corbière, Clémentine Autain, Hendrik Davi et Raquel Garrido, vise à offrir une alternative à ceux qui, au sein de La France insoumise, se sentaient étouffés par la structure hiérarchique et centralisée du parti.

Hector M.

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