Mark Carney, ancien gouverneur de la banque centrale, a prêté serment en tant que Premier ministre du Canada, déclarant qu’il était en mesure de travailler avec le président américain Donald Trump, qui a promis d’imposer des droits de douane susceptibles de détruire l’économie canadienne.
S’adressant aux journalistes après sa prestation de serment, il a déclaré : « Nous respectons le président Trump. Le président Trump place certaines questions très importantes au sommet de son programme. Nous comprenons son programme. » Il a également souligné qu’il avait travaillé avec Trump lors de réunions internationales.
Il a ajouté : « À bien des égards, mon expérience a recoupé celle du président, car nous nous soucions tous les deux des intérêts de notre pays. Mais il sait, et je sais par mon expérience de longue date, que nous sommes capables de trouver des solutions communes bénéfiques pour les deux parties. »
Carney a poursuivi en déclarant que le discours de l’administration Trump sur l’annexion du Canada était « étrange ».
La nomination de Carney marque l’aboutissement d’une ascension fulgurante pour un homme qui devient le premier Premier ministre du Canada sans réelle expérience politique.
Il a annoncé qu’il se rendrait à Londres et à Paris la semaine prochaine. Le Canada a cherché à renforcer ses alliances en Europe alors que ses relations avec les États-Unis se sont détériorées.
Carney, ancien président de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a prouvé que sa nomination à ce poste, bien qu’il soit extérieur au monde politique mais expérimenté dans la gestion des crises, faisait de lui la meilleure personne pour faire face à Trump, qui n’a cessé d’évoquer l’annexion du Canada.
Le nouveau Premier ministre canadien a déclaré ce vendredi : « Nous ne ferons jamais, en aucune manière, partie des États-Unis. »
Carney succède à Justin Trudeau, dont la relation avec Trump était marquée par des tensions et une froideur évidente. Carney, âgé de 59 ans, a précisé que son approche serait différente.