Présidentielle américaine : Barbara Bush, fille de George W. Bush, soutient Kamala Harris
À moins d’une semaine de l’élection présidentielle américaine, Barbara Bush, l’une des filles de l’ancien président républicain George W. Bush, a apporté son soutien à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, opposée à Donald Trump. Ce soutien inattendu provient d’une figure marquante de la famille Bush, emblématique du parti républicain, mais qui se dit aujourd’hui indépendante.
Barbara Bush, âgée de 42 ans, s’est investie dans la campagne de Harris en participant au porte-à-porte en Pennsylvanie, un État clé pour l’élection. Elle a été aperçue coiffée d’une casquette blanche marquée « Kamala » en lettres bleues, symbole de son engagement pour la candidate démocrate. Interrogée par le magazine People, elle a exprimé son enthousiasme : « C’était exaltant de retrouver des amis et de rencontrer des électeurs avec l’équipe de campagne. J’espère qu’ils feront avancer notre pays et protégeront les droits des femmes. »
Barbara Bush a longtemps exprimé des convictions progressistes sur certains sujets sociaux, notamment le droit à l’avortement, qui est devenu un enjeu majeur de la campagne de Kamala Harris. La décision de la Cour suprême en 2022, qui a annulé le droit fédéral à l’avortement et permis à certains États de restreindre, voire d’interdire l’accès à l’IVG, a renforcé l’importance de ce sujet pour de nombreux électeurs, dont Barbara Bush.
Son soutien à Harris contraste avec la réserve de son père, George W. Bush, qui s’est éloigné de la politique et n’a soutenu aucun candidat. Toutefois, Kamala Harris a également pu compter sur le soutien d’autres personnalités républicaines de renom, comme l’ancien vice-président de Bush, Dick Cheney, et sa fille Liz Cheney, connue pour son opposition à Trump. Liz Cheney a même accompagné Kamala Harris lors de certains meetings, soulignant la rupture croissante au sein du Parti républicain.
Barbara Bush, qui se revendique indépendante, marque ainsi une divergence significative avec la tradition familiale. Son soutien à Harris, à quelques jours du scrutin du 5 novembre, témoigne d’une mobilisation croissante des personnalités modérées pour défendre certains droits fondamentaux, comme celui des femmes, dans un contexte politique toujours plus polarisé.