Édouard Philippe, ancien Premier ministre et actuel maire du Havre, a officiellement annoncé sa candidature pour la prochaine élection présidentielle. Dans une interview accordée au magazine Le Point, il affirme que son programme sera d’une ampleur considérable : « Ce que je proposerai sera massif », déclare-t-il.
Le havrais avait déjà exprimé son scepticisme quant aux récentes décisions politiques, notamment la dissolution de l’Assemblée nationale et le changement de Premier ministre, se montre critique envers l’absence de majorité claire à l’Assemblée. Il met en garde contre quatre dangers majeurs pour la France : le péril démocratique, lié à une frustration croissante parmi les électeurs de différents bords ; le péril budgétaire, en raison d’un déficit croissant et de la dette publique ; l’immobilisme politique, qui empêche la prise en compte des défis cruciaux comme l’éducation et l’écologie ; et enfin, les enjeux d’ordre public et de sécurité, qu’il considère comme essentiels.
Édouard Philippe insiste sur la nécessité d’un leadership fort et d’un programme ambitieux pour surmonter ces défis. Il se présente comme un homme de droite, tout en soulignant l’importance de rassembler au-delà des étiquettes politiques traditionnelles. Quant à sa position par rapport à ses anciens collègues politiques, il se montre critique envers les calculs politiciens, notamment ceux de Laurent Wauquiez, tout en réaffirmant sa volonté de travailler avec ceux qui partagent sa vision pour la France.
L’ancien Premier ministre se dit prêt à soutenir tout chef de gouvernement issu d’un espace politique allant de la droite conservatrice à la social-démocratie, pourvu que ce dernier s’inscrive dans une démarche de compromis et de progrès.
Enfin, Édouard Philippe conclut en réaffirmant sa détermination : « Je serai candidat à la prochaine élection présidentielle. Ce que je proposerai sera massif. Les Français décideront. » Sa déclaration marque le début d’une campagne qui promet d’être intense, avec un programme qui, selon lui, transformera radicalement des pans entiers de l’action publique.