« Ce qui compte, c’est ce que j’ai fait, ce que je dis »… Une semaine après la sortie du livre dévoilant des propos polémiques du chef de l’état, François Hollande a réagit pour la première fois.
Ses confidences sur la société, l’Islam, les magistrats et les footballeurs ont suscité un raz-de-marée médiatique la semaine dernière… Pour la première fois, François Hollande a répondu aux polémiques provoquées par la sortie du livre Un Président ne devrait pas dire ça, écrit par deux journalistes du Monde.
« Il y a eu des phrases qui ont pu être sorties de leur contexte et qui ont pu susciter, on l’a vu, une certaine polémique parfois, une émotion aussi, mais ce qui compte, c’est ce que j’ai fait et ce que je dis », s’est défendu vendredi le chef de l’Etat qui s’exprimait à Bruxelles à l’issue de la première journée d’un sommet européen.
Interrogé à plusieurs reprises par les auteurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme, le chef de l’état argumente : « j’ai donné à chaque étape ma part de vérité sur un certain nombre de décisions que j’ai eu à prendre » mais « ensuite, c’est leur interprétation ».
Lors du sommet européen, François Hollande s’est également expliqué sur ses propos concernant les assassinats ciblés conduits par la France à l’étranger : « Chaque fois qu’il y a eu des attaques contre nos soldats, chaque fois qu’il y a eu des otages qui ont été pris, enlevés et retenus, à chaque fois il y a eu des réponses appropriées ». « C’est ce que j’ai toujours annoncé publiquement. Ceux qui s’attaquent à la France doivent pouvoir être pourchassés, poursuivis et bien sûr neutralisés quand c’est possible » a martelé le chef de l’état , « C’est la position de la France, je l’ai toujours affirmée publiquement et je le réaffirme ici ».
Dans l’ouvrage, le locataire de l’Élysée se félicite d’avoir autorisé des opération « Homo », des homicides ciblés : « J’en ai décidé quatre au moins » confie-t-il.