Près de 30 pays vont être représentés jeudi après-midi à une réunion de suivi consacrée au soutien à l’Ukraine organisée par la France, a-t-on appris auprès de l’entourage du ministre français des Affaires étrangères.
Un total de « 28 pays sont représentés dont 21 au niveau ministériel par leur ministre des Affaires étrangères ou leur ministre de la Défense », a-t-on précisé.
Cette réunion se déroulera de 16h à 18h locales en visio-conférence (15h à 17h GMT), a également précisé l’entourage de Stéphane Séjourné.
Elle fait suite à la réunion internationale de soutien à l’Ukraine, qui s’est tenue à Paris le 26 février, à l’initiative du président français Emmanuel Macron.
Les pays vont plancher jeudi sur huit chantiers: munitions, principes de déstockage, cyber, protection de la frontière, protection des Etats vulnérables, déminage, production industrielle sur place en Ukraine et la « 9e coalition » sur les missiles, a-t-on également précisé.
Parmi les participants figureront les ministres ukrainiens des Affaires étrangères et de la Défense, le chef de la diplomatie polonaise, le ministre italien de la Défense tandis que l’Allemagne, qui sera représentée par un secrétaire d’Etat, selon la même source.
La France martèle la nécessité de redoubler d’efforts sur le soutien à l’Ukraine pour mettre en échec la Russie. Elle souligne aussi le besoin d’aider les pays voisins de l’Ukraine.
Vendredi, le chef de la diplomatie française se rendra ainsi à Vilnius pour une rencontre conjointe avec ses homologues des pays baltes ainsi qu’avec son homologue ukrainien Dmytro Kuleba.
Mardi, il a rencontré à Paris son homologue allemande Annalena Baerbock.
Lors de la réunion parisienne du 26 février, Emmanuel Macron avait suscité une intense polémique en refusant d’exclure l’option d’un envoi de militaires occidentaux en Ukraine à l’avenir.
Stéphane Séjourné avait assuré, dans un entretien au Monde samedi dernier, qu’il n’y avait « pas de clash » entre l’Allemagne et la France concernant l’Ukraine, alors que Berlin a catégoriquement exclu d’envoyer des militaires sur le sol ukrainien.