Pour la première fois… 800 Israéliens entrent au Liban pour visiter la tombe d’un rabbin

Entrevue 1

L’Autorité de radiodiffusion israélienne a rapporté qu’environ 800 Israéliens religieux sont entrés pour la première fois, ce vendredi, sur le territoire libanais frontalier afin de visiter la tombe d’un rabbin nommé Ashi, sous la protection de l’armée israélienne.

Selon la radio de l’armée israélienne, la tombe est située en face de la colonie de Margaliot, à la frontière libanaise, une partie de celle-ci s’étendant à l’intérieur du territoire libanais.

Les rapports indiquent que des centaines d’Israéliens se sont rendus sur le site ces dernières semaines sans coordination préalable, ce qui a entraîné des affrontements avec les soldats de l’armée israélienne. Certains ont tenté de franchir la frontière vers le territoire libanais, conduisant à leur arrestation par l’armée israélienne.

Jusqu’à présent, aucun commentaire officiel n’a été publié par le gouvernement ou l’armée libanais concernant cet incident.

Nouvelles violations israéliennes
Par ailleurs, le commandement de l’armée libanaise a annoncé, jeudi dernier, qu’Israël poursuivait ses agressions contre la souveraineté du Liban par voie terrestre, maritime et aérienne, malgré l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre dernier, affirmant que ces violations menaçaient la stabilité du Liban et de la région.

Dans son communiqué, l’armée libanaise a précisé que l’armée israélienne continue de cibler les citoyens libanais dans le sud et dans la Békaa, tout en occupant des territoires libanais et en perpétrant des « violations répétées de la frontière terrestre ».

Elle a également souligné que l’armée libanaise poursuivait l’accompagnement du retour des habitants dans les régions du sud, en procédant au déminage des explosifs non explosés, à l’ouverture des routes et au déblaiement des décombres, en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et le comité des cinq supervisant le cessez-le-feu.

Israël et le Liban étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu le 26 novembre dernier, prévoyant le retrait des forces israéliennes du territoire libanais sous 60 jours, un délai prolongé jusqu’au 18 février.

Cependant, Israël n’a pas respecté l’accord et a poursuivi ses opérations de dynamitage, de défrichage et de destruction dans les zones qu’elle occupe encore, maintenant ses forces déployées en cinq points du sud du Liban.

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