Selon des sondages récents d’Ipsos pour La Tribune Dimanche et d’Ifop pour le Journal du Dimanche, la popularité de Gabriel Attal a accusé une forte baisse en avril, tandis qu’Emmanuel Macron reste stable mais avec une cote inférieure à celle de son Premier ministre.
D’après Ipsos, le Premier ministre a perdu 4 points par rapport à mars, avec seulement 34% de jugements favorables sur son action. Ifop, de son côté, enregistre un recul de 5 points, avec seulement 40% des sondés se disant satisfaits de son travail. Parallèlement, les deux instituts notent une hausse de 5 points chez les mécontents.
En revanche, la cote du chef de l’État ne bouge pas, avec 29% de satisfaits chez Ipsos et 28% chez Ifop. Néanmoins, les deux relèvent une dégradation de son image chez les sympathisants Les Républicains.
Ipsos souligne également une rétrogradation du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, parmi les membres du gouvernement les plus appréciés, dans un contexte de dégradation des finances publiques. Il cède ainsi la première place au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
En vue de 2027, les Français interrogés par Ipsos se disent davantage satisfaits si Marine Le Pen (33%) ou le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella (32%), accédaient au pouvoir, comparativement à Édouard Philippe (28%), qui cède 8 points sur cet item.
Parmi les préoccupations des Français, le pouvoir d’achat reste en tête du classement (43%), bien que nettement en recul par rapport à mars. À l’inverse, le niveau de la délinquance inquiète 35% des sondés, soit 7 points de plus qu’en mars.
Les sondages Ipsos et Ifop ont été réalisés en ligne, respectivement du 17 au 18 avril et du 10 au 18 avril, selon la méthode des quotas auprès d’échantillons représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Les marges d’erreur sont comprises entre 0,6 et 3,4 points pour Ipsos et entre 1 et 2,2 points pour Ifop.