Pollution en Île-de-France : restrictions de circulation aujourd’hui

Entrevue 1

L’air de Paris et de l’Île-de-France sera fortement dégradé ce mardi 4 mars 2025, en raison d’un nouvel épisode de pollution aux particules fines (PM10). L’organisme Airparif prévoit un dépassement du seuil d’information et de recommandation fixé à 50 µg/m³, avec des concentrations estimées entre 45 et 60 µg/m³. Les conditions météorologiques annoncées par Météo-France, peu propices à la dispersion des polluants, risquent d’aggraver la situation, entraînant une stagnation prolongée des particules dans l’air.

Face à cette pollution, le préfet de police, Laurent Nunez, a décidé d’appliquer un dispositif exceptionnel pour limiter l’impact du trafic automobile sur la qualité de l’air. La vitesse maximale autorisée sera réduite de 20 km/h sur l’ensemble du réseau routier francilien. Sur les autoroutes, elle sera limitée à 110 km/h au lieu de 130 km/h, tandis que sur les routes nationales et départementales, elle passera à 70 km/h au lieu de 80 ou 90 km/h habituellement. Les autorités encouragent également les automobilistes à éviter les déplacements motorisés et à privilégier les transports en commun, tout en incitant les véhicules en transit à contourner la capitale.

Pour accompagner ces mesures, la municipalité de Paris met en place la gratuité du stationnement résidentiel, afin d’inciter les Franciliens à laisser leur véhicule au profit des transports en commun. Cette mesure concerne uniquement les zones habituellement réservées aux résidents et vise à limiter les déplacements motorisés non essentiels dans l’agglomération parisienne.

La pollution aux particules fines représente un danger pour la santé, notamment pour les personnes les plus fragiles. Les autorités sanitaires recommandent aux enfants, aux personnes âgées, aux asthmatiques et aux personnes souffrant de pathologies respiratoires ou cardiovasculaires de limiter leurs activités physiques et sportives en extérieur.

Si la pollution venait à s’intensifier dans les prochains jours, des mesures plus strictes pourraient être mises en place, notamment des restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants. L’évolution de la situation sera surveillée de près par Airparif et les autorités, qui adapteront les dispositifs en conséquence.

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