Philippe de Villiers critique la cérémonie d’ouverture des JO : « une parodie woke de l’histoire française »

28 juillet, 2024 / Entrevue

Philippe de Villiers, fondateur du Puy du Fou, a vivement critiqué la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, lors d’une interview accordée au JDD. Pour lui, l’événement était une démonstration « laide et woke » qui trahissait les valeurs et l’esthétique traditionnelles de la France. Selon De Villiers, la cérémonie, bien que se voulant inclusive, a en réalité marginalisé ceux qui restent attachés à l’histoire chrétienne de la France.

Il a décrit le spectacle comme étant « décoiffant, déjanté, difforme, disgracieux », estimant qu’il symbolisait le « suicide de la France ». De Villiers a dénoncé une mise en scène qu’il a perçue comme une parodie de l’histoire française, faite pour amuser une élite qu’il appelle le « Boboland ». Il a notamment fustigé des représentations qu’il considère offensantes, telles que la caricature du tableau de la Cène avec des drag-queens. Selon lui, ces éléments visaient à dénaturer des symboles chrétiens sans montrer la même irrévérence envers d’autres religions.

Le discours de De Villiers s’est également attardé sur une scène représentant Marie-Antoinette décapitée, qu’il interprète comme une vision « mélenchoniste » légitimant la violence politique actuelle. Il a comparé ce message à un appel à la violence contre ceux qui s’opposent aux idées progressistes modernes.

De Villiers a critiqué l’absence de figures historiques comme sainte Geneviève et Jeanne d’Arc, remplacées par des artistes modernes comme Aya Nakamura. Il a jugé la performance de cette dernière, où la Garde républicaine a dansé sur « Djadja », comme grotesque et sans émotion.

En conclusion, De Villiers a exprimé sa déception face à une cérémonie qui, selon lui, manquait de profondeur et d’esthétique, sacrifiant l’émotion au profit de la provocation. Il a souligné que l’équipe artistique avait clairement annoncé son intention de s’opposer à une reconstitution héroïque et virile à la manière du Puy du Fou, et regretté que le résultat ait été, selon lui, une véritable humiliation pour Paris.