Suite à la dégradation de la note de la dette française par l’agence Standard & Poor’s, le ministre de l’Économie et des Finances a affirmé que le redressement des finances publiques ne passerait pas par une augmentation des impôts.
En réponse à la dégradation de la note de la dette française à AA- par Standard & Poor’s, Bruno Le Maire s’est exprimé sur BFMTV concernant les conséquences de cette décision. Il a présenté les grandes lignes de sa stratégie pour rétablir les finances publiques, en excluant toute hausse d’impôts pour l’année à venir. « L’augmentation des impôts ne figure pas dans notre éventail d’options, » a-t-il insisté, précisant « Nous souhaitons réduire les dépenses publiques là où elles sont inefficaces et injustes. »
Le ministre a rappelé ses mesures prisent destinées à redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs, telles que la prime défiscalisée, l’augmentation de la prime d’activité, les exonérations de charges sur les heures supplémentaires, ainsi que des dispositifs d’intéressement et de participation.
Face aux caméras de BFMTV, Bruno Le Maire a réitéré sa confiance dans la capacité de la France à ramener le déficit public sous les 3 %, avant de conclure « Si notre dette est élevée aujourd’hui, c’est parce que j’ai sauvé l’économie française. J’ai sauvé les usines, les restaurateurs, les hôteliers, le secteur de l’événementiel, les emplois, les compétences, et l’industrie aéronautique… »
Retrouvez l’intervention de Bruno Le Maire sur BFM TV ce samedi 1er juin concernant les impôts