L’Office de tourisme de Paris a tourné une page historique en fermant définitivement, le 12 janvier 2025, son dernier bureau physique situé près de la tour Eiffel. Ce lieu provisoire, installé quai Jacques Chirac à l’occasion des Jeux Olympiques, marquait la fin d’une ère pour une ville accueillant 37 millions de visiteurs par an. Désormais, l’Office de tourisme mise sur une nouvelle stratégie, axée sur les outils numériques et un réseau élargi de partenaires locaux, pour mieux répondre aux besoins des voyageurs.
Un réseau de partenaires pour remplacer l’accueil physique
L’Office de tourisme entend pallier la disparition des points physiques en développant un réseau de partenaires locaux. Déployé depuis 2024, ce réseau inclut des kiosques à journaux, des hôtels, des bureaux de poste et autres acteurs du tourisme. Ces lieux seront formés pour devenir des points d’information touristiques officiels. Corinne Menegaux, directrice générale de l’Office, explique que 32 kiosques “Paris je t’aime” ont été testés avec succès pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, et que l’objectif est d’étendre ce maillage à une cinquantaine de points d’information d’ici 2026.
Une stratégie numérique renforcée et une conciergerie personnalisée
Le digital constitue l’autre pilier de la transformation. Une web application géolocalisée, “myparisjetaime”, déjà testée durant les Jeux Olympiques, deviendra une application mobile complète avant avril 2025. Elle permettra aux visiteurs de localiser les attractions touristiques proches, d’acheter des billets et de recevoir des itinéraires intelligents. En parallèle, une conciergerie touristique a été mise en place, offrant un conseil personnalisé accessible par téléphone, mail et messagerie instantanée, sept jours sur sept.
Ces changements reflètent une volonté d’adapter l’accueil touristique aux nouveaux usages. Comme le souligne l’Office dans un communiqué, cette stratégie vise à offrir “plus de flexibilité, des réponses immédiates” et à maintenir “une présence humaine où cela compte vraiment”.