Sans concurrence. Techniquement encore une fois très au-dessus, les Parisiens ont usé les Lyonnais en première période avant d’appuyer sur l’accélérateur en seconde période. La Ligue 1 continue d’être à sens unique. Même si les Lyonnais ont espéré pendant 5 minutes…
Le Paris-SG possède désormais 13 points d’avance sur l’OM, son poursuivant, et 23 points sur l’Olympique lyonnais (6e). Pour l’OL, qui affiche 5 points de retard sur Lille, 4e, il ne faudra plus trop perdre de points en route s’ils veulent accrocher une place pour la prochaine Ligue des Champions.
Chapeau de cowboy pour John Textor, banderoles anti-Qatar en tribunes, il fallait regarder ailleurs que sur la pelouse, en première période, pour voir du spectacle ce dimanche soir, en clôture de la 23e journée de Ligue 1.
Paris a finalement emballé la rencontre en seconde mi-temps. On ne savait pas quand, ni via quel joueur, mais on se doutait qu’à un moment donné, le PSG allait trouver la faille dans cette défense lyonnaise, souvent friable.
Paulo Fonseca, le coach lyonnais, avait tenté un coup. Envoyer Alexandre Lacazette et George Mikautadze sur le banc. Et faire jouer Rayan Cherki en faux 9, afin de densifier son milieu de terrain. L’idée était louable. Mais Paris possède de trop fortes individualités, sur toutes les lignes, pour être véritablement gêné par les Lyonnais.
Gestion du tempo quand il faut, accélérations ravageuses, justesse technique au milieu, l’écart entre le Paris-SG et les autres équipes est vertigineux. Cela rappelle les années Laurent Blanc, avec Zlatan Ibrahimovic, Ezequiel Lavezzi, Javier Pastore, Edinson Cavani, Thiago Silva, Thiago Motta and co.
Les Lyonnais pourront tout de même s’offusquer à juste titre qu’Achraf Hakimi ait pu finir la rencontre. Sa faute aurait mérité sans doute un petit quelque chose… Sauf que cet extrait ci-dessous ne montre pas que le Marocain est d’abord victime d’une faute grossière. Les deux protagonistes auraient donc dû être avertis.
Après la pause, c’est bien l’international marocain qui réveille cette rencontre et ouvre le score à la 52e minute. Le voilà à la réception d’un centre de Bradley Barcola, conspué toute la soirée par ses anciens fans…
Mais est-ce qu’un carton rouge pour Achraf Hakimi aurait vraiment changé le cours du match ? Le très grand numéro d’Ousmane Dembélé peu avant l’heure de jeu pour le 0-2 en atteste, Paris n’a pas de rival. Quand ils appuient sur l’accélérateur, aucun club français ne les suit. En Europe, c’est une autre histoire. Et Liverpool risque de leur rappeler dans 10 jours.
La rencontre s’emballe finalement dans les 10 dernières minutes. L’OL croit pouvoir mettre la pression sur Paris quand Rayan Cherki ramène les Gones à 1-2, en battant Gigio Donnarumma de près.
Joie de courte durée, le PSG part à l’attaque... A peine entré en jeu, Gonçalo Ramos nous gratifie d’un geste technique délicieux en pleine surface. Son décalage permet à Achraf Hakimi d’ajuster une nouvelle fois le pauvre Lucas Perri (1-3, 85e).
On pense alors que ce choc est complètement terminé. Pas du tout ! Corentin Tolisso surgit au premier poteau au début des arrêts de jeu pour tromper le portier parisien ! (2-3, 90+1)
Les arrêts de jeu seront sous tension. Le PSG aura douté 3-4 minutes dans cette partie. Et Paris conserve son avantage. Lyon reste loin des places qualificatives pour la Ligue des Champions.
