Paris 2024 : un bilan positif pour la France, selon Amélie Oudéa-Castéra
Dans une interview accordée ce lundi à L’Express, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats sportifs et économiques des Jeux Olympiques de Paris 2024. La France, qui s’est hissée à la cinquième place du classement des nations avec 64 médailles, dont 16 en or, se positionne désormais parmi les meilleures nations sportives du monde.
Une performance sportive historique
Avec ces 64 médailles, la France a surpassé son précédent record de 43 médailles établi à Pékin en 2008. Ce succès, réparti sur 27 disciplines, reflète la diversité et la polyvalence du sport français, un modèle que la ministre attribue à l’héritage du général de Gaulle. Bien que le nombre de médailles d’or, 16, soit inférieur aux attentes, notamment comparé aux 29 médailles d’or de la Grande-Bretagne à Londres en 2012, Oudéa-Castéra souligne la nécessité de continuer à travailler sur la conversion des médailles en or. « Il faut évoluer pour se dire : non, il faut gagner, et jusqu’au bout », a-t-elle déclaré.
Une organisation sans failles
Malgré les inquiétudes initiales, l’organisation des Jeux a été saluée pour son efficacité. Une gouvernance exemplaire, associant l’État, les collectivités locales, les entreprises de transport, et une coordination sans précédent, a permis de surmonter les défis logistiques. La création d’outils numériques et l’extension des infrastructures, notamment la ligne 14 du métro, ont joué un rôle clé dans la fluidité de l’événement.
Des jeux rentables et accessibles
Sur le plan financier, les Jeux de Paris se distinguent par une maîtrise budgétaire remarquable. Avec un dépassement limité à 15 % pour le budget du comité d’organisation et à 2 % hors inflation pour les infrastructures, les Jeux de Paris restent dans la moyenne, loin des dérapages budgétaires observés dans d’autres éditions.
Dans cette interview à L’Express, Oudéa-Castéra a également évoqué l’impact des Jeux sur la pratique sportive en France, ainsi que les retombées économiques attendues à court et moyen terme, qui devraient dépasser les prévisions initiales grâce à l’« effet PIB du bonheur ».