L’ancienne garde des Sceaux a commis une imprécision de taille dans son ouvrage paru le 2 février.
Quelques jours seulement après l’annonce de sa démission du ministère de la Justice, Christiane Taubira publiait un ouvrage, Murmures à la jeunesse, pour y dévoiler ses doutes, notamment sur la déchéance de nationalité ou analyser le « terreau » du terrorisme.
Puis, l’ancienne ministre se livre à l’énumération de tous les artistes engagés qui l’inspirent. Bob Marley, Malcom X, Juliette Gréco, Mohamed Ali, Paul Éluard… Mais Christiane Taubira finit par s’emmêler les pinceaux, commettant un impair en écrivant : « Que sait-on de la force dépouilleuse de la passion si l’on ne sait qu’il est ‘des terres brûlées donnant plus de blé qu’un meilleur avril’, si l’on n’a fondu en titubant avec Jacques Brel suppliant ‘Ne me quitte pas’ ? Que sait-on des ailes que donne l’ivresse de l’autre si l’on n’a pris leçon de Jean Ferrat se perdant dans ‘La Quête’ jusqu’à la déchirure ? »
Comme le dévoile l’Express, La Quête n’est pas une chanson de Jean Ferrat mais… de Jacques Brel ! Une belle bourde que l’ancienne ministre et ses équipes ont donc laissée passer…
Christiane Taubira, championne du monde de name-dropping pic.twitter.com/hvB0vhoUaf
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 1 Février 2016