Dans une décision retentissante ce mardi 7 mai, le tribunal de commerce a tranché en faveur de la station de radio NRJ, mettant fin à un bras de fer juridique avec l’animateur Sébastien Cauet, au cœur d’un tourbillon d’accusations de violences sexuelles.
La saga judiciaire a débuté lorsque Cauet, confronté à plusieurs plaintes pour violences sexuelles, a choisi de porter l’affaire devant les tribunaux, arguant que son contrat avec NRJ avait été résilié de manière injuste. Cependant, le tribunal a jugé que les contrats liant Cauet à la station de radio étaient désormais « caducs », suite aux graves allégations portées contre lui.
Depuis le 22 novembre, l’absence de Cauet sur les ondes de NRJ faisait déjà écho aux premières accusations de viols et d’agressions sexuelles qui ont émergé sur les réseaux sociaux. Initialement, l’animateur avait plaidé pour son retour à l’antenne, mais lors de l’audience au tribunal de commerce en mars dernier, il a dû revoir sa position, ayant été contraint de licencier tout son personnel et ne pouvant plus remplir ses obligations contractuelles. Dans sa requête, il exigeait plus de 4,4 millions d’euros de compensation pour les années restantes de son contrat, estimé à environ 1,5 million d’euros par an jusqu’en 2026-2027.
Cette affaire survient dans le contexte brûlant de cinq plaintes pour viols et agressions sexuelles visant Cauet, la dernière en date ayant été déposée en février par une femme de 45 ans. Cette plaignante relate des faits remontant aux années 1990, lors d’un voyage professionnel avec l’animateur. Malgré ses dénégations constantes, Cauet continue de nier les accusations portées contre lui et a même déposé une plainte pour tentative d’extorsion de fonds, dénonciation calomnieuse, faux et usage de faux contre des personnes non identifiées.
La décision du tribunal de commerce de Paris, déboutant Sébastien Cauet et confirmant son éloignement des ondes de NRJ, consolide ainsi la position de la station de radio dans cette affaire hautement médiatisée, marquée par des allégations explosives et une bataille judiciaire aux enjeux considérables.