Nouvelles images du hors-jeu polémique lors de Lille-PSG (1-3) mais toujours pas de certitude

04 septembre, 2024 / Entrevue

Le Parisien dévoile ce matin une nouvelle vidéo de la direction de l’arbitrage du football français, sensée prouver que le litige du hors-jeu sifflé contre les Lillois dimanche face au PSG (1-3) est résolu. Pas si sûr.

Alors que le LOSC pousse le PSG dans ses dernier retranchements, Paris ne mène que 1-2 dimanche soir au stade Pierre Mauroy, en clôture de la 3e journée de Ligue 1. Sur une déviation de Thomas Meunier, Tiago Santos bat Gianluigi Donnarumma. Lille exulte et pense avoir égaliser. Pas du tout. L’arbitre, sans aller consulter la VAR, refuse le but. Les arbitres situés dans le camion d’arbitrage vidéo confirment sa décision.

Face au tollé provoqué par cette décision peu convaincante, la direction de l’arbitrage du football français a décidé de divulguer de nouveaux éléments. Si certains estiment que ces images prouvent bien que le Portugais était hors-jeu, rien n’est moins sûr.

Les images proposées par Le Parisien veulent montrer que Tiago Santos est toujours hors-jeu lorsque Thomas Meunier dévie le ballon. Sauf qu’il paraît encore une fois strictement impossible au vu des images d’être certain que la dernière image proposée est celle où le ballon quitte définitivement le pied de Thomas Meunier.

Ainsi, Tiago Santos semble se trouver hors-jeu pour un bout de pied. La précision des images n’est pas assez bonne pour statuer réellement. Mais d’ailleurs, il est temps de se poser la question : est-ce vraiment ça un hors-jeu ? Les plus rigoureux vous diront que oui, « la règle, c’est la règle« …

La règle a été crée dans le football afin d’éviter que les attaquants campent devant le but adverse. Contre l’esprit du jeu. En 2024, nous en sommes à calculer l’épaisseur d’un cheveux afin de savoir si un joueur est en position licite. C’est aberrant que le football en soit encore là.

Rapidement, la FIFA devrait clarifier ces règles, rendre l’avantage aux attaques, ne pas se focaliser sur un bout de pied, un genou, un bout d’épaule pour annuler ce type d’action dangereuse. Place au jeu !