La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, cinq ans après l’incendie qui l’avait ravagée, a suscité des réactions variées ce week-end. Si les cérémonies religieuses ont marqué un moment solennel pour les croyants et les visiteurs, c’est un détail vestimentaire qui a enflammé les réseaux sociaux : les tenues liturgiques modernes et colorées conçues par le couturier Jean-Charles de Castelbajac.
Pour rappel, le couturier a conçu des tenues liturgiques épurées, arborant des couleurs vives : rouge, bleu, jaune et blanc. Ces choix esthétiques, à la fois modernes et symboliques, s’inscrivent dans la tradition de l’artiste, connu pour son utilisation de palettes chromatiques franches.
Mais sur les réseaux sociaux, ces tenues n’ont pas manqué de provoquer des comparaisons inattendues. Certains internautes ont remarqué une ressemblance frappante avec les couleurs utilisées par Google pour son navigateur Chrome, tandis que d’autres y ont vu un clin d’œil involontaire aux magasins Ldil.
Sur le réseau social X, un internaute a interpellé l’enseigne allemande, écrivant : “Ça va trop loin votre marketing Lidl.” En réponse, Lidl France a choisi l’ironie, répondant : “Et encore, vous n’avez pas vu ses baskets !”, faisant allusion aux célèbres baskets Lidl, largement médiatisées lors de leur lancement aux couleurs bleu, jaune et rouge. Cette interaction humoristique a rapidement été partagée, alimentant encore davantage les débats.
Au-delà des blagues, certains experts ont rappelé que les couleurs choisies par Jean-Charles de Castelbajac ont une forte symbolique liturgique. Le rouge évoque le sang du Christ et le martyre, le bleu la Vierge Marie, le jaune (ou or) la lumière divine, et le blanc la pureté. Interrogé par des médias, Castelbajac a expliqué que sa démarche s’inscrivait dans une volonté de fusionner modernité et tradition, afin de célébrer un lieu emblématique du patrimoine culturel et religieux.
Si certains ont salué l’audace et la créativité du couturier, d’autres, en revanche, ont critiqué un choix qu’ils jugent trop éloigné de la sobriété attendue pour une cérémonie de cette ampleur. C’est le cas notamment de Max Guazzini, extrêmement critique envers Castelbajac, comme nous vous l’écrivions hier. Chacun se fera son avis…