Le département de la santé de l’État de New York a annoncé hier (mardi) le premier cas de la nouvelle souche de « Monkeypox », ce qui intensifie les inquiétudes mondiales face à la propagation de ce variant, encore mal connu.
D’après les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, trois cas ont été confirmés dans le pays, en Californie, en Géorgie et dans le New Hampshire, tous causés par la sous-variante (IB).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré en août que le monkeypox représentait une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, après une épidémie en République Démocratique du Congo, qui s’est étendue aux pays voisins.
Le département de la santé de l’État de New York n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur ce cas.
Par ailleurs, les autorités sanitaires ont indiqué mardi que l’épidémie de rougeole dans l’ouest du Texas avait gagné du terrain, avec un nouveau cas confirmé au Nouveau-Mexique, de l’autre côté de la frontière de l’État. Le département des services de santé du Texas a confirmé 24 cas de rougeole, dont les symptômes sont apparus au cours des deux dernières semaines. Le comté de Gaines, dans l’ouest du Texas, figure parmi les zones avec les taux d’exemption vaccinale les plus élevés de l’État. Au Nouveau-Mexique, les résidents du comté de Lea ont été informés mardi qu’un adolescent non vacciné avait contracté la rougeole, avec un risque d’exposition supplémentaire dans une salle d’urgence d’un hôpital et une salle de sport pour les collégiens à Lovington.
Le département de la santé du Nouveau-Mexique a précisé dans un communiqué que « l’adolescent n’a pas voyagé récemment et n’a pas été en contact avec des cas connus liés à l’épidémie au Texas. » Au Texas, 9 patients ont été hospitalisés en raison de la rougeole, et tous les cas confirmés dans le comté de Gaines concernent des personnes non vaccinées. Les États-Unis ont observé une hausse des cas de rougeole en 2024, notamment une épidémie à Chicago touchant plus de 60 personnes.
