C’est une première pour Netflix : la plateforme de streaming diffusera, sur le marché américain, l’intégralité des éditions 2027 et 2031 de la Coupe du monde féminine de football. Cet accord, annoncé ce vendredi, marque l’entrée de Netflix dans la diffusion en direct d’une compétition sportive majeure et fait suite à son implication croissante dans le sport, illustrée récemment par le succès du combat de boxe entre Mike Tyson et Jake Paul, diffusé le 16 novembre dernier.
Si Fox détenait les droits des trois dernières Coupes du monde féminines, Netflix est parvenu à emporter la mise lors de cette négociation inédite. Contrairement aux précédents accords, ces droits ont été cédés de manière indépendante par la FIFA, et non plus dans le cadre d’un package global. Le montant de la transaction n’a pas été rendu public, mais l’opération s’annonce comme un tournant majeur pour la valorisation du football féminin.
« C’est un moment charnière dans l’histoire des droits médiatiques du sport, a commenté Gianni Infantino, président de la FIFA. Ce partenariat envoie un message fort sur la valeur de la Coupe du monde féminine et du football féminin à travers le monde. Netflix, avec sa notoriété et son engagement en faveur du développement du football féminin, sera un relais précieux pour la promotion de cette discipline. »
Outre la retransmission en direct des matches et des programmes d’analyse, Netflix produira une série documentaire exclusive en amont des deux tournois. Cette production mettra en lumière les plus grandes joueuses du monde, leurs parcours et la croissance continue du football féminin à l’échelle internationale. La plateforme a déjà fait ses preuves dans ce domaine, notamment avec son immersion dans le cyclisme grâce à une série consacrée au Tour de France.
La Coupe du monde féminine 2027 se tiendra au Brésil, désigné organisateur en mai dernier. En revanche, l’hôte de l’édition 2031 n’est pas encore connu. L’initiative de Netflix, combinée à l’ouverture progressive des marchés de droits audiovisuels, pourrait contribuer à accélérer la prise de décision et l’organisation des prochaines compétitions, une problématique qu’avait rencontrée la France avant la dernière Coupe du monde, finalement diffusée par France Télévisions et M6.