Netanyahu demande une nouvelle aide militaire pour Israël et divise le Congrès américain
Dans un discours énergique, Benjamin Netanyahu a appelé à une unité renforcée entre les États-Unis et Israël face aux menaces du Hamas et de l’Iran. S’exprimant devant le Congrès américain, il a défendu vigoureusement l’offensive en cours dans la bande de Gaza, tout en critiquant les manifestations qui s’y opposent. Selon lui, la victoire d’Israël serait aussi celle des États-Unis.
Netanyahu a insisté sur l’importance de l’union entre les deux nations pour contrer l’influence de l’Iran au Moyen-Orient, affirmant qu’il s’agissait d’un affrontement entre barbarie et civilisation. Son discours a été salué par de nombreux applaudissements de la part des élus républicains, tandis que plus de 60 démocrates ont boycotté l’événement, dénonçant les conséquences humanitaires du conflit à Gaza, où les morts palestiniens se chiffrent par milliers.
À l’extérieur du Capitole, des manifestations se sont déroulées, critiquant le soutien américain à Israël et qualifiant Netanyahu de criminel de guerre. En réponse, le Premier ministre israélien a attaqué ces protestataires, les accusant de jouer le jeu de l’Iran.
Profitant de sa tribune, Netanyahu a exhorté les États-Unis à continuer de fournir une aide militaire à Israël pour accélérer la fin de la guerre. Il a souligné que la lutte d’Israël est également celle des États-Unis et a affirmé que les efforts pour libérer les otages du Hamas peuvent réussir, remerciant Joe Biden pour son soutien.
Netanyahu a également rendu hommage à Donald Trump, saluant ses actions pour Israël, notamment les accords d’Abraham. Lors de sa visite, il a abordé l’avenir de Gaza, évoquant une possible administration civile palestinienne après-guerre, tout en maintenant la nécessité d’un contrôle sécuritaire israélien pour prévenir toute nouvelle menace.
Cependant, Netanyahu n’a pas mentionné la création d’un État palestinien, un sujet qui reste une source de désaccord avec Washington. Cette visite intervient dans un contexte de tensions politiques accrues aux États-Unis, alors que l’administration Biden continue de manifester son inquiétude concernant les conséquences de la riposte israélienne.
