Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux concernant la couverture médiatique des Jeux olympiques de Paris 2024. Dans un message publié sur X, elle a déploré ce qu’elle considère comme une surreprésentation des athlètes français dans les médias, qualifiant cette approche de « chauvinisme ». « Sans surprise, on peut rajouter à toutes les médailles de la France celle du chauvinisme », a-t-elle écrit, avant de critiquer l’omniprésence des symboles nationaux tels que « cocoricos et Marseillaises » lors des retransmissions.
Cette prise de position a suscité de nombreuses réactions, principalement critiques. Charles-Henri Gallois, candidat RN dans la Nièvre, a répondu en affirmant que tous les diffuseurs nationaux se concentrent naturellement sur les performances de leurs représentants aux Jeux olympiques, soulignant qu’il s’agit « d’amour de son pays ». De son côté, le député RN Victor Catteau a réagi plus directement, accusant Nathalie Arthaud de « détester la France et les Français ».
Les propos de Nathalie Arthaud ont également été jugés déconnectés de la réalité logistique des retransmissions olympiques. Compte tenu du nombre important d’épreuves se déroulant simultanément, il est déjà complexe pour les diffuseurs de couvrir l’ensemble des performances, même françaises. Pascal Praud, animateur et journaliste, a réagi à cette polémique en se demandant « Que répondre ? », soulignant l’absurdité de telles revendications dans un contexte où la richesse et les moyens d’un pays influencent inévitablement son niveau de compétitivité sportive.
Alice Leroy