Ce mardi 25 mars à 15 heures, l’Assemblée nationale procèdera au vote solennel de la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic. Porté avec force par les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, ce texte ambitieux a déjà été adopté à l’unanimité au Sénat. Il incarne une volonté transpartisane de répondre à une menace qui gangrène nos territoires et met en péril l’autorité de l’État.
Parmi les mesures majeures, la création d’un parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco), véritable clé de voûte du dispositif, témoigne d’une détermination sans faille. Inspiré du modèle antiterroriste, il permettra de centraliser les enquêtes et d’agir avec rapidité et efficacité contre les réseaux les plus dangereux. La mise en place d’un régime carcéral ultra-sécurisé pour les gros trafiquants, malgré les réticences de certains, traduit également la volonté d’isoler ceux qui continuent de diriger leurs trafics depuis leur cellule.
Bruno Retailleau, au cœur de ce combat, peut se féliciter d’avoir conduit ces débats avec fermeté et ouverture, conciliant les exigences du Conseil d’État et la nécessité absolue de résultats. Ce texte, dur mais juste, témoigne d’une prise de conscience collective et d’un sursaut républicain. Il appartient désormais aux députés d’être à la hauteur de cet enjeu majeur pour notre souveraineté et la sécurité des Français.