Gabriel Attal coupe court aux spéculations. Invité ce lundi matin sur France Inter, l’ancien Premier ministre a affirmé que sa candidature aux municipales parisiennes de 2026 « n’est pas prévue ». À la tête du parti Renaissance, Attal préfère se concentrer sur la reconstruction de sa formation et sur l’élaboration d’un projet national à horizon 2027.
Le choix de la tête de liste Renaissance pour Paris sera tranché « cet été », a-t-il précisé, sans confirmer ni écarter le nom de la ministre de la Culture, Rachida Dati. Le parti présidentiel avance prudemment, après avoir nommé vingt « pilotes » dans plusieurs grandes villes. Certains porteront ses couleurs, comme Thomas Cazenave à Bordeaux, d’autres bénéficieront du soutien de Renaissance, même s’ils sont issus d’un autre parti.
Dans ce cadre, Gabriel Attal a indiqué que Renaissance pourrait tout aussi bien appuyer un maire sortant républicain, socialiste ou, plus surprenant encore, une personnalité extérieure susceptible d’incarner l’alternance.
À Lyon, le nom de Jean-Michel Aulas circule de plus en plus. L’ancien patron de l’Olympique lyonnais réfléchit à une candidature. « On y pense, mais aucune décision n’a été prise », a assuré Attal, illustrant la stratégie pragmatique et opportuniste du mouvement présidentiel face à la montée des droites et au scepticisme croissant envers la majorité actuelle.