L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce jeudi 27 février le maintien du plus haut niveau d’alerte pour l’épidémie de mpox, anciennement appelée variole du singe. L’agence onusienne justifie cette décision par l’augmentation continue des cas et l’expansion géographique du virus, notamment en République démocratique du Congo (RDC), où la violence entrave la réponse sanitaire.
Près de 128 000 cas confirmés ont été recensés dans 130 pays, avec 281 décès enregistrés. La RDC demeure le principal foyer de l’épidémie avec plus de 13 000 cas et 43 décès en 2024. Depuis janvier 2025, le pays a déjà signalé plus de 2 000 nouvelles infections.
Face à cette menace, l’OMS rappelle l’importance de la vaccination, en particulier pour les populations à haut risque. Deux vaccins sont disponibles, mais leur accès reste limité dans certaines régions touchées. L’épidémie, qui avait conduit l’OMS à déclarer une urgence de santé publique en août 2024, continue de s’étendre malgré les mesures de prévention mises en place.
Le mpox, maladie causée par un virus de la famille de la variole, se transmet par contact direct avec une personne infectée ou par des animaux porteurs du virus. Ses symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées pouvant être sévères. L’OMS exhorte la communauté internationale à intensifier ses efforts pour contenir la propagation et assurer un financement suffisant pour les campagnes de vaccination et de sensibilisation.