Mort de la « marque » LR : Retailleau appelle à un nouveau parti de droite non-macroniste

Entrevue 1

Après les élections législatives, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs Les Républicains (LR), appelle à la création d’un nouveau « grand parti de droite ». Soulignant des désaccords fondamentaux entre Les Républicains et d’autres factions politiques sur des sujets clés, Retailleau a déclaré que la « marque LR est morte » et qu’une coalition allant du centre-gauche à la droite est un « doux rêve ».

Déclarations et propositions

Présent sur le plateau du 20 Heures de TF1, Bruno Retailleau a expliqué que, pour des raisons « arithmétiques » et « politiques », il est impossible de collaborer avec des figures politiques comme François Hollande. « On est d’accord sur rien ! », a-t-il justifié, citant les dossiers brûlants des impôts ou de l’immigration comme différences irréconciliables.

Rejet des alliances

Retailleau a rejeté l’idée d’une alliance avec le Rassemblement National, soulignant que les tentatives passées de rapprochement n’avaient pas été suivies par les cadres historiques du parti. Il a également exclu un rapprochement éventuel avec Édouard Philippe ou Gérald Darmanin, expliquant que « Ils ont fait le choix du macronisme ».

Vision pour le futur

Bruno Retailleau insiste sur la nécessité de proposer « quelque chose de nouveau aux Français ». Il prône la reconstruction d’un grand parti de droite, axé sur la « liberté économique » et une plus grande « autorité pour l’ordre public ». Il met en avant des alternatives claires, telles que la valorisation du travail par rapport à « l’assistanat », plus de fermeté et « moins de laxisme sur l’immigration ». Retailleau conclut en affirmant que le nom du nouveau parti sera trouvé en temps voulu, mais que l’essentiel réside dans la ligne et dans les convictions du parti.

Hector M.

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