Après l’annonce par Donald Trump d’un nouveau retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le milliardaire Michael Bloomberg s’est engagé à compenser toute contribution américaine impayée à l’ONU Climat. Cet engagement rappelle une démarche similaire en 2017, lorsque Bloomberg avait déjà soutenu financièrement l’organisme suite à la première décision de retrait des États-Unis.
Le président républicain a officialisé son intention de quitter une nouvelle fois l’accord de Paris, mais sans retirer son pays de l’ONU Climat. Les États-Unis, qui financent 22 % du budget de cet organisme onusien, laissent planer l’incertitude sur leur participation future. Bloomberg, opposant de longue date à Donald Trump, a affirmé que son organisation « Bloomberg Philanthropies » garantirait le respect des obligations américaines sur le climat.
Simon Stiell, responsable de l’ONU Climat, a salué cette initiative, estimant que de telles contributions sont cruciales pour aider les pays à respecter leurs engagements climatiques. L’accord de Paris, signé en 2015, vise à maintenir le réchauffement climatique sous un certain seuil, un objectif qui nécessite une collaboration mondiale renforcée.
Outre cette annonce, Bloomberg avait déjà marqué son soutien à la lutte contre le réchauffement climatique en 2017 en versant 15 millions de dollars pour combler le retrait américain. Il avait également cofondé l’initiative America’s Pledge pour réunir les efforts locaux et privés en faveur de l’environnement.
Pour Laurence Tubiana, une des architectes de l’accord de Paris, le soutien financier de Bloomberg est essentiel pour préserver cette plateforme internationale. Elle estime que ce geste permettra au monde de continuer à coopérer sur « le défi fondamental de notre époque ».