Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, prévoit de licencier environ 5 % de son personnel, soit 3 600 employés jugés les moins performants, selon un mémo interne dévoilé par Bloomberg. Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé que cette mesure s’inscrit dans une volonté de « placer la barre plus haut en matière de gestion des performances ». Les postes supprimés seront rapidement remplacés par de nouvelles embauches.
Ce plan de licenciement s’inscrit dans un contexte de transformations majeures pour Meta, marqué par la suppression de programmes de diversité et la fin de son initiative de fact-checking aux États-Unis. Le groupe mise désormais sur un système de notes de la communauté, similaire à celui utilisé par le réseau social X, dirigé par Elon Musk.
En parallèle, Mark Zuckerberg a renforcé ses liens avec des figures politiques conservatrices, notamment en nommant des alliés de Donald Trump à des postes stratégiques au sein de l’entreprise. Cette nouvelle orientation inclut également une assouplissement des règles de modération sur Facebook et Instagram.
L’année 2023 avait déjà été marquée par d’importants licenciements chez Meta, qualifiée d’« année de l’efficacité » par Zuckerberg. Ces décisions interviennent dans un contexte où de nombreuses grandes entreprises technologiques ajustent leurs effectifs en fonction des performances. Avec cette réorganisation, Meta cherche à redéfinir sa stratégie en s’alignant davantage avec les tendances politiques et économiques actuelles, tout en visant à améliorer la performance globale de ses équipes.