Mélenchon à Matignon, ses alliés disent « non ! »

Il semble clair que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) aux prochaines élections législatives. Cette tendance s’explique par le rapport de force au sein de la coalition et les déclarations publiques de plusieurs de ses composantes.


Nicolas Mayer-Rossignol, accompagné de plusieurs dirigeants du NFP, a confirmé cette nouvelle sur Twitter : « Avec @rglucks1, @marinetondelier, @Fabien_Roussel, @faureolivier, nous confirmons tous que J.L. Mélenchon ne sera pas 1er Ministre. » Il a également rappelé la répartition des circonscriptions au sein de la coalition : « LFI = 225 circos < PS/PP(175) + PC(50) + Verts(92) = 317. Maintenant, concentrons-nous sur la seule vraie menace : un 1er Ministre d’extrême-droite. »

Cette déclaration a été soutenue par des leaders clés comme Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), et Marine Tondelier (EELV), qui ont tous exprimé publiquement leur opposition à la candidature de Mélenchon pour le poste de Premier ministre.


Marine Tondelier, une autre figure du NFP, a affirmé sur BFMTV que le choix du Premier ministre se ferait par consensus, écartant ainsi Mélenchon de cette position. Elle a précisé que le NFP choisirait un Premier ministre de manière consensuelle parmi les membres de la coalition.

La décision de ne pas choisir Mélenchon comme Premier ministre reflète les tensions internes au sein de la coalition. Bien que Mélenchon soit une figure emblématique de La France Insoumise (LFI), ses alliés du Parti Socialiste (PS), du Parti Communiste (PCF), et des Verts ont décidé de mettre en avant une approche plus consensuelle pour le poste de Premier ministre. Cette décision vise à renforcer l’unité et la cohésion de la coalition face à l’extrême droite.


Le rapport de force au sein du NFP indique clairement que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre en cas de victoire. En mettant l’accent sur le consensus et en écartant Mélenchon, les dirigeants du NFP cherchent à présenter un front uni et à concentrer leurs efforts sur la lutte contre l’extrême droite. Cette décision pourrait avoir des implications significatives pour la dynamique politique de la coalition et son avenir.