Maud Bregeon sur la candidature de Ségolène Royal à Matignon : « c’est le Gorafi ? »

30 août, 2024 / Entrevue

En cette période cruciale pour la politique française, la députée Renaissance des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle perçoit comme une réticence généralisée à parvenir à un compromis tant à gauche qu’à droite de l’échiquier politique. Lors de sa participation à La Grande Interview ce vednredi sur CNEWS et Europe 1, elle a critiqué ouvertement les positions d’Olivier Faure et de Laurent Wauquiez, qui refusent respectivement un Premier ministre socialiste et un Premier ministre issu des Républicains (LR), qualifiant ces attitudes de préjudiciables à l’intérêt général.

Maud Bregeon a également abordé la tragédie récente à Mougins, où un gendarme a été tué suite à un refus d’obtempérer. Ce drame, selon elle, souligne les défis auxquels la France est confrontée en matière de récidive et de justice, appelant à des mesures plus strictes et efficaces pour prévenir de telles issues.

L’actualité politique brûlante inclut aussi l’attente de la nomination du nouveau Premier ministre. La députée a fait part de son scepticisme lorsqu’une rumeur a circulé sur la possible nomination de Ségolène Royal, la commentant avec ironie et mettant en doute sa crédibilité en comparant cette information à une actualité du Gorafi.

Maud Bregeon a également réaffirmé son soutien aux décisions prises par le président Emmanuel Macron, notamment en ce qui concerne la dissolution récente, malgré les critiques. Elle souligne que la participation élevée aux dernières élections législatives justifie cette décision et rejette l’idée que les Français auraient mal voté.

Elle a également critiqué l’accent mis sur les luttes internes au sein du parti Renaissance, arguant que l’urgence réside davantage dans la gestion des affaires du pays que dans la politique partisane.

Ces prises de position de Maud Bregeon dépeignent une figure politique déterminée à mettre en avant les intérêts nationaux au-delà des calculs politiques personnels ou partisans, tout en appelant à une réforme de la justice pour répondre aux défis sociaux actuels.