Les socialistes, les écologistes et les communistes ont convenu lundi 15 juillet de présenter une candidature commune provenant de la société civile pour diriger un gouvernement de gauche. Cette initiative a été annoncée dans un communiqué conjoint du PS et du PCF, bien que l’identité du candidat ou de la candidate demeure confidentielle.
Une nouvelle initiative pour relancer les pourparlers
Cette proposition a été soumise à La France insoumise, avec l’espoir de reprendre immédiatement les discussions concernant Matignon. Un peu plus tôt, LFI avait rejeté l’idée d’une personnalité extérieure pour le poste de Premier ministre, annonçant la suspension des pourparlers jusqu’à ce qu’une candidature unique du Nouveau Front populaire (NFP) soit déterminée pour la présidence de l’Assemblée nationale.
Le PS, les écologistes et les communistes déplorent la décision de LFI de se retirer des discussions du NFP, exhortant cette formation politique à revenir sur sa décision. Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a affirmé à l’AFP qu’aucune proposition concrète ne leur avait été soumise jusqu’à présent.
Une candidature solide et crédible
Dans son communiqué, le PS exprime sa déception face au retrait de LFI des négociations, soulignant qu’il n’avait « jamais eu l’intention d’opposer un veto systématique » à toute candidature issue du NFP. Après l’abandon de la piste Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion et proche de LFI, le PS souhaite éviter de divulguer prématurément le nom de la nouvelle personne proposée.
« Nous avons compris que la candidature d’Olivier Faure pouvait poser problème. Nous avons donc travaillé pour présenter une proposition sérieuse et crédible », a expliqué Pierre Jouvet, secrétaire général du PS. Le parti se déclare également « favorable » à une candidature unique du NFP pour la présidence de l’Assemblée nationale.
Une unité indispensable
Fabien Roussel, leader des communistes, estime qu’il serait incompréhensible qu’une des forces politiques se retire des discussions, risquant ainsi de permettre au camp présidentiel de reprendre l’initiative. Il a appelé à une reprise rapide des négociations afin de parvenir à une solution partagée.
Marine Tondelier, chef des Écologistes, a aussi exprimé son soutien à la poursuite des pourparlers. « Nous n’avons jamais été aussi proches du but. Chacun de nous en est conscient », a-t-elle déclaré sur X. « Ce n’est pas le moment d’interrompre les discussions. Au contraire, il faut poursuivre et aboutir ! »
Hector M.