Ce mercredi 28 août 2024, Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, était l’invitée de RTL. Deux jours après le refus catégorique d’Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP), Panot a dénoncé ce qu’elle qualifie de « coup de force anti-démocratique ». Selon elle, le président Macron adopte un comportement « autocrate » digne d’un « Machiavel », une attitude qui, selon elle, n’a jamais été vue sous la Ve République.
Un Ultimatum pour Macron
Mathilde Panot a été claire : « Lucie Castets à Matignon ou alors Macron destitution ». Pour elle, l’alliance de la gauche reste solide, et elle a renouvelé l’appel à manifester le 7 septembre contre ce qu’elle considère comme un abus de pouvoir de la part du président. Panot insiste sur l’importance de ne pas laisser « impuni » ce qu’elle qualifie de « coup de force » et rappelle que « la souveraineté populaire » est au cœur de la démocratie française.
Défense de la politique du Nouveau Front populaire
Interrogée sur la faible majorité du NFP à l’Assemblée, Panot a défendu avec force les propositions de son camp, telles que l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation du SMIC. Selon elle, ces mesures bénéficient d’un large soutien populaire. « Bon courage à ceux qui voudraient nous censurer, car une immense majorité de la population est d’accord avec ces mesures », a-t-elle affirmé. Panot a également fustigé la trêve olympique décrétée par Macron, la qualifiant de « trêve de la démocratie », insistant sur l’impossibilité de suspendre la vie démocratique, même pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Confiance envers ses alliés
Enfin, Panot a exprimé sa confiance envers les alliés de gauche, affirmant qu’il n’y aura « aucune alliance du PS avec la macronie ». Citant Olivier Faure, elle a souligné que les socialistes soutiendront uniquement Lucie Castets pour Matignon, excluant tout rapprochement avec le gouvernement actuel.
En conclusion, Mathilde Panot a réaffirmé la détermination de LFI et du Nouveau Front populaire à ne pas céder face à ce qu’elle considère comme une dérive autoritaire d’Emmanuel Macron, appelant à une mobilisation massive le 7 septembre.