Jeudi 4 juillet, le ministère russe des Affaires étrangères tweete pour féliciter le Rassemblement national de son bon résultat au premier tour des élections législatives en France. Il salue un vote qui illustrerait, selon Moscou, le désir des Français de « s’affranchir du diktat de Washington et de Bruxelles ».
Loin de s’en féliciter, Marie Le Pen a regretté un soutien qu’elle considère comme de l’ingérence étrangère :
« Quand on fait un tweet aussi ostentatoire et provocateur, ça peut s’assimiler à une forme d’ingérence ».
Attaché au soutien à l’Ukraine depuis le début de la guerre en 2022 et soucieux d’en finir avec cette image prorusse, véhiculée par les médias, le Rassemblement national se serait bien passé d’un tel soutien.
Aux portes du pouvoir et préoccupé par l’obtention d’une majorité absolue, le Rassemblement national semble préférer la voie de la prudence diplomatique dans le contexte actuel de tensions politiques.