Marine Le Pen pourrait être bannie de 2027 : « Une décision antidémocratique »

Entrevue 1

Alors que le jugement dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national doit être rendu le 31 mars, Marine Le Pen a vivement réagi à la possibilité d’une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire. « Si je suis interdite de me présenter, ce serait incontestablement une décision profondément antidémocratique », a-t-elle déclaré jeudi sur Europe 1 et CNews, estimant qu’une telle condamnation priverait les électeurs d’un choix majeur pour 2027.

Le parquet a requis contre la cheffe de file du RN cinq ans de prison, dont deux fermes, ainsi que cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate. Cette dernière mesure est particulièrement contestée, car elle empêcherait Marine Le Pen de se porter candidate avant même d’avoir épuisé ses recours judiciaires. Le Conseil constitutionnel doit d’ailleurs se prononcer le 18 mars sur la validité de ces exécutions immédiates dans les affaires d’inéligibilité, une décision qui pourrait avoir des conséquences directes sur son avenir politique.

Affichant sa « sérénité », Marine Le Pen a assuré n’avoir conclu « aucun accord » avec Richard Ferrand, récemment nommé président du Conseil constitutionnel grâce à l’abstention des députés RN lors de son vote de confirmation. Pour l’instant, l’ombre d’une exclusion de la course présidentielle plane toujours sur la cheffe du parti d’extrême droite, qui se pose en victime d’un acharnement politico-judiciaire.

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Journaliste, chroniqueur et producteur, Radouan Kourak est un passionné d’histoire et de politique. Il se distingue par son goût pour l’analyse, le débat, le pluralisme et la confrontation d’idées. Repéré par Cyril Hanouna, il est un habitué des plateaux de C8 et CNews, où il intervient avec conviction et réflexion. Il apporte dans les médias, une perspective unique nourrie par sa passion pour la France et son souci de rigueur.

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