Marche des fiertés LGBTQ+ à Paris : Mila enfarinée, un journaliste agressé
La grande marche des fiertés LGBTQ+ à Paris, qui devait réunir plusieurs dizaines de milliers de personnes, a débuté ce samedi après-midi dans le nord de la capitale et s’est dirigée vers la place de la République, avec pour thème principal cette année la lutte contre la transphobie.
Dès midi, une foule principalement composée de jeunes s’est rassemblée à la porte de la Villette, un quartier populaire du nord de Paris, scandant des slogans festifs tels que «votons pour nos droits», «mets des paillettes dans ta vie», «la lutte, c’est ma fierté», et «contre la transphobie : transolidarités». Ce dernier slogan figurait en tête de cortège, les organisateurs de l’édition 2024 voulant dénoncer une recrudescence des attaques transphobes.
Organisée à la veille du premier tour des élections législatives anticipées, la marche des fiertés a également été l’occasion de scander des slogans et de prendre la parole contre les personnalités ou partis politiques opposés aux droits des LGBTQ+.
La manifestation a connu un moment de tension lorsque Mila, victime de cyberharcèlement en 2020 suite à ses propos sur l’islam et désormais soutien affiché de l’extrême droite, est apparue dans le cortège. Elle a été enfarinée par plusieurs manifestants, selon de nombreux témoins sur place. Le journaliste Vincent Lapierre, ancien rédacteur en chef de la revue d’extrême droiteÉgalité et Réconciliation, a rapporté de son côté avoir été agressé et s’être fait voler sa caméra par des ‘antifas’, selon son propre témoignage sur X.
