Manuel Valls, fraîchement nommé ministre des Outre-mer dans le gouvernement de François Bayrou, a été la cible d’insultes lors de sa première intervention médiatique sur France Inter, ce mardi 24 décembre. Un auditeur a vivement critiqué son parcours, l’accusant de « destruction de la gauche » et de « trahison » avant de le qualifier de « pire des traîtres » et de « pire qu’un étron ». Le journaliste Simon Le Baron a interrompu l’échange, rappelant que les insultes étaient interdites à l’antenne.
Cet incident a illustré la controverse entourant le retour de l’ancien Premier ministre, souvent critiqué pour ses choix politiques passés, notamment son soutien à Emmanuel Macron en 2017 et son échec à s’implanter en Espagne. Un autre auditeur a ironisé sur sa nomination, s’interrogeant sur sa cohérence politique et son avenir dans le paysage français.
Manuel Valls a répondu en mettant en avant son expérience et sa détermination à servir les territoires d’Outre-mer, tout en appelant à « éviter les polémiques et les insultes ». Il a souligné que la gestion des crises dans ces régions exige un engagement total et un État fort.