Manuel Valls exprime sa « colère » après l’investiture de François Hollande avec le Nouveau Front Populaire

Entrevue 1

Manuel Valls, ancien Premier ministre de François Hollande, a exprimé sa « colère » et sa « déception » après l’annonce de l’investiture de l’ex-président dans la première circonscription de Corrèze sous l’étiquette du Parti Socialiste (PS), avec le soutien du Nouveau Front Populaire. Cette alliance est perçue par Valls comme une aberration.

Lors d’une interview sur franceinfo le samedi 15 juin, Valls a accusé Hollande de participer à un « double mensonge ». Selon lui, l’ancien chef de l’État soutient un programme économique qui va à l’encontre de ses convictions et de ses actions passées. De plus, il critique l’alliance avec La France Insoumise (LFI), qu’il accuse d’avoir tenu des discours « anti-Israéliens et antisémites » pendant des mois.

Manuel Valls a également exprimé son scepticisme face à l’engagement de François Hollande en faveur de la retraite à 60 ans, un objectif du Nouveau Front Populaire. « Personne n’y croit », a-t-il déclaré, soulignant que Hollande est parfaitement conscient que les socialistes ne seront pas dominants dans cette coalition. Valls redoute que La France Insoumise finisse par prendre le dessus.

Appelant à un « sursaut », Valls a exhorté les forces politiques à se rassembler autour de ceux qui partagent une certaine idée de la France et de la République. Il a mentionné des figures politiques comme Xavier Bertrand, François Bayrou, Édouard Philippe, et le Premier ministre actuel, Gabriel Attal, comme exemples de ce rassemblement nécessaire.

En somme, Manuel Valls critique vivement la décision de François Hollande de s’allier avec le Nouveau Front Populaire, craignant que cette coalition ne soit dominée par La France Insoumise, et appelle à une union des forces républicaines.

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