Manuel Bompard accuse Le Point d’être un « journal pro-génocide » après la publication d’un article sur Rima Hassan
Le climat politique s’envenime autour de l’eurodéputée LFI Rima Hassan. Le député LFI Manuel Bompard a vivement réagi après la publication d’un article dans le magazine Le Point concernant une plainte déposée par François-Xavier Bellamy contre Rima Hassan pour des menaces présumées.
Une candidature controversée
Le 23 juillet, les élections des bureaux des 20 commissions du Parlement européen ont eu lieu, incluant la nomination de présidents et de vice-présidents. Rima Hassan s’était portée candidate pour le poste de vice-présidente de la sous-commission des droits de l’Homme. François-Xavier Bellamy aurait alors contacté le président du groupe PPE pour empêcher cette élection, invoquant des déclarations de Hassan qualifiant les actions du Hamas de « légitimes » après le 7 octobre, une prise de position qu’il considère incompatible avec la défense des droits de l’homme.
Réaction de Manuel Bompard
Suite à la publication de l’article par Le Point le 24 juillet, Manuel Bompard a exprimé son indignation sur Twitter, qualifiant le journal de « pro-génocide ». Il a également apporté son soutien à Rima Hassan, dénonçant une campagne de calomnies, de menaces et d’injures racistes et sexistes à son encontre.
La plainte de François-Xavier Bellamy
François-Xavier Bellamy a annoncé sur le réseau social X le 25 juillet qu’il portait plainte contre Rima Hassan pour « menaces de mort » et « incitation à commettre un crime contre un élu ». Il a interprété les propos de Hassan comme des menaces physiques directes, notamment un message où elle déclarait : « Pour le moment François-Xavier Bellamy et ses petits copains, proches du régime génocidaire israélien, dorment bien la nuit. Ça ne va pas durer. »
Une polémique enflée
Les propos de Manuel Bompard et Rima Hassan ont provoqué une controverse, alimentant les tensions entre les différents camps politiques. Alors que François-Xavier Bellamy maintient sa position, affirmant que les déclarations de Hassan justifient des mesures judiciaires, ses opposants y voient une tentative de museler une voix dissidente.
Hector M.