Alors qu’environ 5 000 manifestants sont rassemblés Place de la République ce jeudi 27 juin, le Collectif Némésis tente un happening.
Quelques heures plus tôt sur leur canal Telegram les féministes-identitaires postaient : « Nous vous supplions de bien voter le 30 juin prochain. Nous n’en pouvons plus de voir toutes ces victime qui auraient pu être évitées si la justice avait fait son travail ».
Au milieu de la foule réunie pour faire « barrage à l’extrême-droite » à trois jours du premier tour des législatives ce jeudi soir, une dizaine de militantes du Collectif Némésis usent de leur liberté d’expression pour faire passer leurs messages anti-NFP (Nouveau Front Populaire), inscrits sur des pancartes :
« Voter pour le Front Populaire c’est voter pour Mathilde Panot, convoquée pour apologie du terrorisme » ou encore « Voter pour le Front Populaire c’est voter pour Raphaël Arnault, qui agresse et menace de mort des femmes ».
Le happening ne durera pas longtemps, elles sont violemment agressées par les manifestants. Leur service d’ordre, une boîte de sécurité professionnelle, est lynché, l’un d’eux est projeté au sol et couvert de coups comme le montre la vidéo postée sur leur réseau social X :
Le danger pour les femmes en France, vient-il vraiment du Rassemblement national ?
Pour la présidente du Collectif, Alice Cordier, la violence à leur encontre fut telle que ses militantes aurait pu y laisser leur vie :
« Certaines de nos filles se sont fait balayées au sol. Certaines battues ensuite au sol.
Si nous avions pas une boîte de sécu, il y aurait eu une morte c’est sûr.
Je n’ai jamais vu autant de haine alors que nous étions pacifiques. »
Sur d’autres vidéos, on peut voir des manifestants courser les jeunes femmes pour les agresser en criant « venez bande de putes ». Malheur à celle qui tomberait entre les mains de cette extrême-gauche, elle ne serait sensiblement pas épargnée.
Marie Falicon