Malgré une année 2024 complexe, le tourisme en Israël montre des signes encourageants de résilience, notamment grâce à la fidélité des touristes français. Sur les 962 000 visiteurs internationaux enregistrés en 2024, plus de 130 700 sont venus de France, confirmant ainsi la position du marché français comme deuxième source de visiteurs pour Israël.
Cette performance du marché français, représentant 13,6% du total des arrivées internationales, témoigne des liens profonds et durables entre les deux pays.
Les recettes touristiques globales, estimées à environ 5,7 milliards de shekels (soit un peu plus de 1,5 milliard d’euros), reflètent une dépense moyenne significative de 1 650 dollars par visiteur (hors vols).
Le mois de décembre 2024 illustre particulièrement bien cette dynamique de reprise, avec 75 900 arrivées internationales, marquant une hausse encourageante de 44% par rapport à décembre 2023. Cette progression significative démontre un regain de confiance progressif des voyageurs, notamment français, dans la destination.
Le profil des visiteurs français a évolué en 2024, avec une forte représentation du tourisme affinitaire et culturel. De nombreux Français ont choisi de venir rendre visite à leurs proches. Cette tendance s’inscrit dans une dynamique plus large d’adaptation à la nouvelle réalité, où le tourisme juif et les marchés traditionnellement proches d’Israël jouent un rôle moteur dans la reprise.
Le classement des principaux marchés émetteurs pour 2024 place la France dans une position stratégique :
- États-Unis en tête : 330 300 visiteurs (34,3%)
- France : une solide deuxième place avec 130 700 visiteurs (13,6%)
- Royaume-Uni : 79 100 visiteurs (8,2%)
- Russie : 72 600 visiteurs (7,5%)
- Ukraine : 30 200 visiteurs (3,1%)
- Allemagne : 25 200 visiteurs (2,6%)
- Canada : 21 800 visiteurs (2,3%)
- Italie : 15 900 visiteurs (1,7%)
La France se distingue particulièrement en étant le premier marché européen pour Israël, avec près de deux fois plus de visiteurs que le Royaume-Uni, troisième du classement. Cette performance souligne la résilience des liens touristiques franco-israéliens, malgré les défis géopolitiques actuels.
Cette tendance laisse présager des perspectives encourageantes pour 2025. En outre, la reprise des liaisons aériennes s’accélère avec le retour des vols de Wizz Air le 16 janvier, d’Air France le 25 janvier et du groupe Lufthansa le 1er février. Cette restauration progressive des connexions aériennes directes vers Israël marque une étape décisive qui facilitera le retour des visiteurs internationaux, notamment français, vers la destination.
