L’union entre Reconquête et le Rassemblement national est-elle vraiment tombée à l’eau ? 

Entrevue 1

A en croire le dernier tweet d’Éric Zemmour, « ce n’est pas terminé ! ».

Selon lui, « l’union est encore possible » avec le clan Bardella-Le Pen, malgré l’échec cuisant d’un accord tombé hier après-midi. 

Hier, l’ancien chroniqueur et journaliste a retrouvé son siège sur le plateau de Face à l’info (CNEWS), pour 10 minutes d’explications. Face à Christine Kelly et 1,2 millions de téléspectateurs, Éric Zemmour est allé à Canossa. 

Il a assumé sa position claire pour un grand rassemblement et assuré qu’il ne demande aucune contrepartie personnelle dans cette alliance : « ni circonscription, ni siège, ni poste ministériel, je ne demande rien ». 

Eric Zemmour salue la fin du piège de François Mitterrand et ne sera pas candidat dans sa circonscription du Var.

« Eric Ciotti a bien fait, c’est une conduite que je conduis depuis toujours et défend depuis 25 ans. (…) J’ai décidé que je ne me présenterai pas aux législatives, parce que dans ma circonscription de coeur, où je me suis présenté en juin 2022, il y a un sortant du Rassemblement national et je ne voudrai pas faire barrage à l’éventuelle élection d’un député du RN ». 

Alors qu’un accord est maintenant acté Eric Ciotti, Marine Le Pen et Jordan Bardella, un nouveau cordon sanitaire semble voir le jour au détriment de Reconquête. 

Écarter le clan Zemmour-Maréchal de la course permet la poursuite évidente d’une dédiabolisation nécessaire pour accéder au pouvoir.

Les déçus de Reconquête pourront-ils voter pour ceux qui les rejettent ? Réponse les 30 juin et 7 juillet.

Marie F. 

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