Lucie Castets, précédemment pressentie pour le rôle de Premier ministre, n’a pas vu ses ambitions politiques diminuer suite à son écart par le président Emmanuel Macron. Elle reste un élément central des débats au sein du Nouveau Front populaire (NFP), bien que son avenir politique semble incertain. Au cœur de l’été, son équipe avait formulé une demande audacieuse : une allocation mensuelle de 51 000 euros destinée à couvrir les frais de ses collaborateurs et autres dépenses opérationnelles, avec une demande additionnelle de 9 000 euros pour sa propre rémunération à partir de septembre. Bien que cette demande ait initialement reçu un accueil favorable par les trésoriers des partis composant le NFP, elle a finalement été rétractée.
Face à cet ajustement, Castets et son équipe ont opté pour une gestion plus autonome, s’appuyant désormais sur l’aide de bénévoles plutôt que sur des financements partisans. Ce revirement souligne la résilience et la capacité d’adaptation de Castets, malgré les revers.
Loin de se laisser décourager par les vicissitudes politiques, Lucie Castets continue de s’investir activement dans la vie politique. Elle envisage de réinvestir le terrain associatif, un domaine souvent privilégié par les politiques en quête de repositionnement. De plus, elle se montre proactive dans sa volonté de maintenir l’unité au sein de la gauche française, proposant de repartir à la rencontre des citoyens à travers le pays pour renforcer le lien entre les élites politiques et les bases.
Son approche après l’échec à obtenir Matignon semble être un mélange de pragmatisme et d’ambition, marquant un nouveau chapitre dans sa carrière qui pourrait la voir émerger comme une figure de proue de la gauche. L’énarque, dont le parcours inclut un passage notable par Bercy, reste une personnalité à surveiller sur l’échiquier politique, son avenir pouvant encore réserver des surprises.