Au cœur d’une tempête politique, Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire pour le poste de Premier ministre, a pris position contre les appels à la destitution du président Emmanuel Macron, émis par La France Insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon. Optant pour une approche différente, Castets propose une « cohabitation » avec le président, soulignant l’urgence sociale et démocratique actuelle dans le pays.
Sur BFMTV, elle a clairement écarté l’idée de destitution, affirmant : « Mon sujet n’est pas la destitution, c’est la cohabitation. Il y a aujourd’hui dans le pays une urgence sociale et démocratique. » Castets se projette déjà dans ce qui serait la quatrième cohabitation depuis 1958, affirmant que l’exécutif devrait inclure toutes les composantes du Nouveau Front populaire, y compris La France Insoumise.
Cette position arrive à un moment critique, juste avant que le président Macron n’entame des consultations à l’Élysée pour former un nouveau gouvernement. Les déclarations de Mélenchon et ses fidèles sur leur intention de déposer une demande de destitution ont suscité des réactions mitigées au sein de la gauche, exacerbant les divisions existantes.
Castets, tout en rejetant l’approche de la destitution, semble déterminée à promouvoir une alternative plus constructive. « Ce qui est absolument urgent, c’est de mettre en œuvre une politique que les Français attendent », a-t-elle déclaré, évoquant l’importance des services publics.
La candidate a également répondu à l’invitation d’Emmanuel Macron pour une réunion à l’Élysée, affirmant son impatience de commencer la cohabitation et de sortir le pays de l’immobilisme actuel. Malgré les défis internes, elle reste combative, ciblant la nécessité pour Macron de naviguer hors de cette impasse.
La gauche semble tiraillée entre différentes stratégies et perspectives, mais Castets se positionne fermement en faveur d’une approche qui, selon elle, pourrait mieux répondre aux résultats des élections récentes et aux attentes du peuple français.