Lucie Castets insiste sur son bénévolat au sein du NFP face aux accusations de salaire excessif
Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) désignée pour le poste de Première ministre, a ce matin répondu sur X à des allégations soulevées par le magazine Marianne. Le magazine avait rapporté que son équipe avait demandé 51 000 euros par mois pour ses opérations, incluant une somme de 9 000 euros destinée personnellement à Mme Castets. Cependant, lors d’une publication sur la plateforme X le 4 septembre, elle a vigoureusement nié avoir reçu quelque fonds que ce soit de la part du NFP depuis sa nomination le 23 juillet.
Selon Lucie Castets, aucune des sommes proposées n’a été effectivement mise en œuvre, et elle affirme avoir travaillé de manière totalement bénévole, y compris pour des centaines d’heures de préparation, réunions et déplacements. Ce dévouement bénévole a été soutenu par Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, qui a également pris la parole sur X pour souligner l’engagement désintéressé de l’équipe tout au long de l’été.
Cette controverse n’est pas le premier défi pour Lucie Castets. Plus tôt dans l’année, une autre polémique avait émergé lorsque Le Canard enchaîné avait révélé qu’elle avait pris des congés payés au lieu de se mettre en disponibilité, un statut exigé par son rôle de fonctionnaire, qui nécessite un devoir de réserve. Suite à cela, elle a annoncé son départ imminent de ses fonctions à la Ville de Paris, une décision précipitée par la fin de ses congés estivaux. Lucie Castets insiste sur le fait que toutes les activités ont été menées sans compensation financière, malgré les critiques et les tentatives de disqualification dans ce qu’elle décrit comme un « monde d’intox ».