Lucie Castets, candidate du Nouveau Front Populaire (NFP) pour le poste de Première ministre, ne ralentit pas sa campagne malgré la « trêve olympique » souhaitée par Emmanuel Macron. Samedi dernier, elle était à Lille et ce mercredi, elle se trouve à l’usine Duralex près d’Orléans pour discuter travail et industrie.
Une campagne qui ne faiblit pas
Accompagnée de Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, Lucie Castets continue d’occuper le terrain politique. Ce mercredi, elle visite l’usine Duralex à La Chapelle-Saint-Mesmin, dans le Loiret, pour rencontrer la direction, les syndicats et les employés. Cette visite intervient après que l’entreprise, en grande difficulté financière, a été sauvée de la liquidation judiciaire grâce à un projet de reprise des salariés, sauvegardant ainsi 226 emplois.
Déplacements stratégiques
La candidate du NFP est en campagne active pour faire pression sur Emmanuel Macron, qui a repoussé sa nomination à Matignon. « Il n’y a pas de trêve olympique, cette visite doit permettre de continuer de faire vivre notre projet politique », a déclaré Emmanuel Duplessy, député Génération.s du Loiret, qui accueillera Lucie Castets dans sa circonscription.
Un bras de fer politique
Depuis sa désignation par le NFP, Lucie Castets multiplie les déplacements pour rappeler à Emmanuel Macron ses « devoirs ». « Elle se met déjà au travail. C’est une façon de rappeler Emmanuel Macron à ses devoirs », a souligné Karin Fischer, conseillère régionale de La France insoumise.
Cependant, la visite de Lucie Castets n’est pas bien vue par tout le monde. Serge Grouard, président divers droite d’Orléans Métropole, a critiqué cette initiative dans un communiqué. « Elle, qui s’est quasiment auto-proclamée Première Ministre, vient faire un ‘coup de com’, une petite récupération politicienne. Lamentable », a-t-il déclaré.
Hector M.